Figari : Sant’ Andrea

La chapelle, ruinée et envahie par la végétation, est un bon exemple de l’architecture du milieu du 11e siècle : blocs bien taillés, abside décorée d’une petite arcature à modillons.
Elle présente aussi un arc triomphal à double ressaut, ce qui est exceptionnel.

Situation géographiqueImprimer

Village:
Figari
Chapelle:
Sant’ Andrea
Pieve:
Figari
Diocèse:
Ajaccio

Coordonnées Google Earth:
41°31’19.76"N 9°09’59.16"E
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Coordonées GPS:
41°31.332’ 009°09.978’
Altitude:
170 m

Carte IGN:
Bonifacio 4255 OT, au NNE de Montilati San Quilico, lieu dit Cappezola, point 4136,2-569,6 marqué St André chap ruin

Accessibilité:
L'itinéraire que nous avons emprunté traversait une propriété privée. Nous recherchons un itinéraire alternatif accessible à tous.

Modalités de visite:
ruines

Datation:
second quart du 11e siècle
Dimensions:
11,90 m x 7,50 m

23/11/2020:
21/04/2013 sous la pluie !

Galerie

Historique et description

Entièrement envahie dans et par la végétation, la chapelle Sant’ Andréa n’est plus que ruines.
Son abside est pourtant encore debout ainsi que quelques pans de murs.


Malgré son état, elle est très intéressante par son mode de construction : les blocs sont taillés avec soins et assemblés à joints vifs, les trous de charpente étant taillés dans les blocs même. L’arc triomphal, ensuite, est inhabituel : il présente un double ressaut fait de claveaux bien appareillés. Cet arc s’ouvre sur l’abside semi-circulaire dont la voûte est constituée de petites pierres noyées dans un mortier de chaux. Une fenêtre meurtrière, surmontée d’un arc à 6 claveaux, est percée au centre de l’abside qui, à l’extérieur, est ornée d’une arcature sur modillons décorés de simples lignes parallèles. Une croix ajourée occupe le sommet du fronton est. Le bon état de l’abside est due à une intervention de sauvetage entreprise par l’A.S.C.O.


Le reste de l’édifice est ruiné. On aperçoit pourtant dans la végétation le tracé des murs de la nef qui devait mesurer 11,90 mx 7,50 m. Trois portes donnaient accès à l’édifice : l’une à l’ouest, bien marquée par une haute dalle du piédroit et les deux autres dans les murs latéraux nord et sud.
Un mur transversal s’élevait avant le chœur et l’accès se faisait par un passage de deux marches. Il s’agit probablement des restes du chancel ou petit mur de séparation entre le chœur et les fidèles.
Signalons, enfin, dans l’angle sud-ouest un petit soubassement carré.
Dans les éboulis, on peut distinguer un gros bloc, sans doute un linteau, et une pierre échancrée, l’archivolte d’une fenêtre.

Bibliographie

Moracchini-Mazel G., Les églises romanes de Corse, 1967, t. I p. 69, t. 2 p.386

Internet


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